L'équipe
DIRECTION
Aziza Gril-Mariotte
Directrice générale
Eddie Pipitone
Secrétaire général
Contact
CONSERVATION
Marion Falaise
Responsable du service scientifique et des collections
Mathilde Allard
Documentaliste – chantier des collections
Noémie Michel
Technicienne de conservation
Clémence Nouzet
Chargée d'inventaire et d'études
Paulina Fuentes-Valenzuela
Assistante de la conservation et chargée de projets
Mariana Pagola
Chargée de récolement – chantier des collections
Contact
ANALYSES TEXTILES ET ENSEIGNEMENT CIETA
Julia Gazères
Chargée des analyses textiles et de la formation CIETA
Secrétaire technique du CIETA
Contact
ATELIER DE RESTAURATION DES TEXTILES
Véronique de Buhren
Responsable, restauratrice du patrimoine
Anne-Rose Bringel
Restauratrice du patrimoine
Lisa-Charlotte Lardeau
Restauratrice du patrimoine
Contact
RÉGIE DES ŒUVRES - EXPOSITIONS
Ève-Marie Chauvin
Responsable de la régie des œuvres
Charlotte Maday
Chargée des expositions
Contact
SERVICE CULTUREL ET PÉDAGOGIQUE
Cécile Demoncept
Responsable
Naouel Aouar
Cheffe de projets pédagogiques et culturels
Contact
CENTRE DE DOCUMENTATION ET PHOTOTHÈQUE
Romy Schäfer
Chargée de photothèque
Sylvain Pretto
Photographe
Frédérine Pradier
Chargée d'études documentaires
Contact
Ressources et administration
Amélie Rigollet
Responsable administrative et financière
Contact
COMMUNICATION ET PRESSE
Audrey Vallecillo Cabrera
Assistante de direction et de communication
Contact
Les visages du musée
Ils œuvrent en coulisse pour valoriser les collections du musée. Dans cet environnement, naît une relation particulière entre le musée et les femmes et hommes qui y travaillent au quotidien. A travers cette rubrique, le musée et ses agents se partagent la lumière des projecteurs !
CÉCILE – Responsable du service culturel et pédagogique
L’ART DU MÉTIER A TISSER…DES LIENS
Expliquer, transmettre, donner envie, envie d’apprendre, de comprendre, de revenir. Tisser des liens entre les œuvres et les publics… Telles sont mes sources de motivation quotidienne.
Je travaille auprès d’un large public, jeunes, âgés, érudits, publics éloignés du champ culturel. Chaque rencontre est riche ; elle amène à adapter son discours, à se questionner sur le récit que chaque œuvre permet de construire. A qui appartenait telle ou telle robe, paire de souliers, ombrelle, châle, paire de gants ?
Notre rôle est de montrer que le patrimoine appartient à tous. En cela, c’est un métier d’altérité, de partage, de transmission de connaissance.
Avant la fermeture du musée, 22 guides conférenciers assuraient les conférences, visites, ateliers, 11 langues étaient parlées, c’est dire la notoriété du musée à l’international et la reconnaissance de ses collections exceptionnelles.
Aujourd’hui, le service culturel et pédagogique doit relever de nouveaux défis et aller vers les publics, à leur rencontre, hors les murs ou en ligne. Nous proposons aux entreprises, associations, scolaires, particuliers…des conférences thématiques, et notre catalogue d’activités ne cesse de s’étoffer.
Amélie, responsable administrative
CÔTÉ COMPTES, CÔTÉ JARDIN
Arrivée récemment en qualité de responsable administrative, je n’ai pas encore eu l’occasion de me familiariser avec toutes les collections du musée.
La gestion administrative quotidienne du musée me permet d’être en contact avec tous les services et ainsi d’échapper à la routine. Mais que ce soient à la fois des tâches administratives, budgétaires, comptables ou bien la gestion des ressources humaines, la réalisation de celles-ci exigent une grande rigueur.
Dans ce quotidien professionnel ordonné, cadré et relativement sédentaire, la proximité du jardin de l’hôtel de Lacroix-Laval est une source naturelle d’évasion. La sérénité qui se dégage du lieu m’apporte une dose de rêverie nécessaire pour équilibrer une activité très méthodique.
Aujourd’hui, faire partie d’un projet d’envergure, accompagner les évolutions du musée dans cette séquence importante de mutation, me motive énormément. Il y a un beau défi à relever pour qu’in fine tous les Lyonnais puissent bénéficier des espaces extérieurs du musée, du jardin de l’hôtel de Lacroix-Laval comme de la terrasse de café qui se trouvera dans la cour de l’hôtel de Villeroy.
Le musée est fermé, mais les équipes restent mobilisées pour préparer sa renaissance !
LISA-CHARLOTTE, conservatrice - restauratrice du patrimoine
MATIÈRE A PRÉSERVER
J’aime profondément les œuvres que je restaure, elles me nourrissent, m’ouvrent l’œil, le cœur et l’esprit, elles me fascinent par leur histoire. Cela demande des compétences techniques et scientifiques, acquises pour ma part à l’Institut National du Patrimoine, mais aussi une sensibilité nécessaire pour développer une forme d’empathie avec l’œuvre. La matière a un langage qu’il convient de comprendre. Il faut parvenir à faire parler l’objet. Que lui fait-on dire ? Jusqu’où va-t-on dans l’intervention ?
Dans l’atelier, nous travaillons également à la présentation des objets. Pour les costumes, nous fabriquons nos propres mannequins en les adaptant à l’habit, car les silhouettes ont beaucoup évolué à travers les siècles.
Le lien qui se noue avec la pièce à restaurer est très particulier. Cette vie très fragile entre mes mains, me donne la responsabilité d’un médecin au chevet d’une œuvre d’art.
Restaurer une œuvre, ce n’est pas effacer les traces de son passé, c’est consolider ce qui reste. Mon intervention doit être visible, différenciée de la partie non restaurée. Le but est de rendre l’objet lisible et compréhensible.
On doit pouvoir y lire l’usure du temps, deviner son histoire et la prolonger autant que possible, conserver pour que les générations suivantes puissent admirer les œuvres textiles, les étudier et transmettre à leur tour.
SYLVAIN, photographe
UN ŒIL SUR LE MUSÉE
Photographier des objets, des tissus, c’est pour moi, une histoire de rencontre et de défi.
La rencontre d'abord, car un dialogue s’installe entre le photographe et l’œuvre, comme j’aurais à le faire pour un portrait. L’œuvre devient vivante et livre son âme. Face à une pièce qui a traversé des siècles, comment ne pas être touché, ému ? Il faut comprendre son parcours, l’environnement dans lequel elle a été conçue, les personnes à qui elle a appartenu, s’imprégner de ses points forts, de son identité. Et enfin, le défi, car il faut parvenir à restituer tout cela.
Ce travail de déchiffrage, de synthèse, je le mène avec les différents services du musée. La magie du tissu va parler à partir du moment où l’on a défini ensemble ce que l’on souhaite dévoiler.
Chaque pièce est unique et mérite une lumière particulière pour faire surgir sa technicité, son histoire. Ne pas transformer l’œuvre, la respecter, c’est en effet, une des règles que je me fixe.