Lucien Bégule
Vitrail "La Légende de la licorne"
Vitrail "La Légende de la licorne"
Le vitrail La Légende de la licorne a été redécouvert en 2020, à l’occasion du chantier des collections des arts décoratifs et fait l’objet d’une restauration d’envergure par l'atelier de vitrail Isabelle Baudoin. Entièrement remonté et restauré, il sera mis en valeur dans le nouveau parcours de visite.
Ce vitrail a bénéficié d’une restauration rendue possible grâce au soutien de la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique
Céline Liard, secrétaire générale de la Fondation, revient sur ce soutien.
La Fondation œuvre en faveur de la promotion de la vitalité artistique dans les territoires. Cela se traduit par des soutiens accordés à des projets relevant de trois domaines : la préservation du patrimoine artistique, la valorisation de la création contemporaine et, enfin, la promotion des métiers d’art.
L’attachement de la Fondation à la préservation du patrimoine artistique s’inscrit dans une démarche d’intérêt général. Plus largement, elle fait écho à l’engagement de ses fondateurs en faveur des territoires.
Quels sont les enjeux de votre engagement pour la vitalité culturelle ?
Notre enjeu est double.
Il s‘agit d’une part de favoriser la vie artistique et culturelle dans les territoires. La Fondation concentre ses dons sur des initiatives portées par des acteurs ayant d’abord et avant tout un rayonnement régional voire local.
D’autre part, nous souhaitons accompagner les projets à finalité exclusivement artistique. Les arts sont ici appréhendés au sens premier, comme une fin en soi. En d’autres termes, ce positionnement exclut du champ tout projet introduisant une autre dimension, qu’elle soit sociale, environnementale, sportive ou autre.
Quel est votre lien avec le musée des Tissus et des Arts décoratifs ?
C’est un lien de confiance réciproque fondé sur une action de restauration d’un patrimoine verrier majeur : le vitrail de Lucien Bégule.
Pourquoi votre choix s’est-il porté sur la restauration du vitrail de Lucien Bégule ?
Il y a deux raisons à cela. D’abord, ce projet s’inscrit pleinement dans le champ d’intervention de la Fondation en matière de préservation du patrimoine artistique, qui plus est lyonnais. Ensuite, l’œuvre en question, sans l’apport de la Fondation, aurait pâti d’un report sine die, pouvant aggraver son état de conservation.