Antinoé, à la vie, à la mode

Visions d'élégance dans les solitudes

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  •  © © musée des Tissus – Pierre Verrier
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  •  © © musée des Tissus – Pierre Verrier
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  •  © © musée des Tissus – Pierre Verrier
  •  ©  12/12 © Cédric Roulliat / Design Saluces
© musée des Tissus – Pierre Verrier
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12/12 © Cédric Roulliat / Design Saluces
01 oct 2013 28 fév 2014
Commissariat
Maximilien Durand , directeur du MTMAD
Florence Calament , conservateur du patrimoine, section Copte, département des Antiquités égyptiennes, musée du Louvre

Documentation

Antinoé, à la vie, à la mode - Visions d'élégance dans les solitudes

Fage Éditions, 438 pages, 235x303mm, 45€.
ISBN: 978-2-84975-311-8
 ©

Exposition d'intérêt national

Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État. Elle bénéficie également d’un soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles Rhône-Alpes.

01 oct 2013 28 fév 2014
Commissariat
Maximilien Durand , directeur du MTMAD
Florence Calament , conservateur du patrimoine, section Copte, département des Antiquités égyptiennes, musée du Louvre

Documentation

Antinoé, à la vie, à la mode - Visions d'élégance dans les solitudes

Fage Éditions, 438 pages, 235x303mm, 45€.
ISBN: 978-2-84975-311-8
 ©

Exposition d'intérêt national

Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État. Elle bénéficie également d’un soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles Rhône-Alpes.


L’exposition Antinoé, à la vie, à la mode. Visions d’élégance dans les solitudes, grâce au partenariat entre le musée du Louvre et le musée des Tissus, présente pour la première fois un ensemble exceptionnel de vêtements enfin réunis et de nombres œuvres inédites issues des fouilles archéologiques effectuées au XIXe siècle dans la ville d’Antinoé, en Moyenne Égypte, et financées régulièrement par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon jusqu’en 1908.

Près de deux-cent cinquante œuvres (dont soixante-dix prêts du musée du Louvre) sont présentées dans l’exposition (costumes complets, accessoires de coiffure, chaussures, fragments, tentures, coussins funéraires, corps vêtus, datant majoritairement des IVe - VIIIe siècles, aquarelles contemporaines des fouilles et photographies de Cédric Roulliat). Le Palais des Beaux-Arts de Lille et le musée des Confluences de Lyon ont également accepté de prêter les momies costumées d’un «  conducteur de char » qui officiait à l’hippodrome, d’un «  fonctionnaire à la pourpre », très probablement attaché à l’administration du palais, et d’un «  chevalier byzantin », portant le costume caractéristique de son rang.


  Antinoé, un dressing antique

L’exposition dévoile la totalité de la campagne de fouilles de 1898, des vêtements complets (tuniques, manteaux, chemises, voiles, accessoires, ceintures), des fragments de vêtements, ainsi que les éléments les plus exceptionnels des campagnes suivantes, organisés autour des vêtements de la fameuse «  Thaïs », dans laquelle on a parfois reconnu l'héroïne du roman d'Anatole France et de l'opéra de Jules Massenet, ou de Leukyôné, la païenne retrouvée avec son laraire et rattachée par Albert Gayet au règne d'Héliogabale. En partenariat avec l’Opéra national de Lyon, ces costumes ont fait l’objet de restitutions à l’identique, mises en scène par le photographe Cédric Roulliat. Ils révèlent les modes vestimentaires de la fin de l'Antiquité, le goût des élégants pour les étoffes de luxe, soieries ou lainages, les influences, aussi, d'un Orient mythique, la Perse, dont on adopte alors les vêtements d’apparat ou le répertoire ornemental.

  Antinoé, l’excellence d’un savoir-faire

L’exposition aborde, en évoquant la population de défunts qu’Albert Gayet a mise au jour à Antinoé, la foule des vivants qui habitait la cité, ses goûts, ses aspirations et ses coutumes, à travers les vêtements qu’elle arborait. Ces étoffes montrent également qu'Antinoé était un centre de production textile de première importance, répondant aux exigences d'une population contrastée, hésitant entre un paganisme crépusculaire et un christianisme de plus en plus officiel.