Soyeux destins
Rétrospective des relations France-Japon
06 nov 2015
29 nov 2015
En partenariat avec
Dans le cadre du festival Labelsoie
En collaboration avec le Bureau consulaire du Japon.
06 nov 2015
29 nov 2015
En partenariat avec
Dans le cadre du festival Labelsoie
En collaboration avec le Bureau consulaire du Japon.
Dans le cadre du festival Labelsoie, le musée des Tissus et le musée des Arts décoratifs (MTMAD) présentent du 6 au 29 novembre 2015 l’exposition Soyeux Destins, organisée avec le Bureau consulaire du Japon. L’exposition s’inscrit également dans le cadre des festivités entourant l’inscription en juin 2014 de la filature de Tomioka sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette exposition, qui prend place au musée des Arts décoratifs, met en scène la production contemporaine de deux artistes et de deux sociétés industrielles japonaises, à travers lesquelles l’exceptionnelle tradition séricicole japonaise s’anime et se renouvelle, comme elle l’avait fait à Tomioka, en 1871, lorsque le gouvernement japonais de l’ère Meiji mandata l’ingénieur français Paul Brunat, pour superviser la construction de la première filature industrielle du Japon.
Tomiko Sakai
L’artiste Tomiko Sakai, originaire de Nagoya, pratique l’art sophistiqué des fleurs artificielles depuis 1970. En 1988, elle inaugure une série intitulée Hanamayu, littéralement « fleurs de cocons ». Elle exalte à travers le raffinement de ses créations la beauté naturelle des cocons de vers à soie, magnifiant chaque aspérité, chaque irrégularité de surface, pour créer une infinité de fleurs dont les délicates floraisons de sakura (ou cerisier du Japon) et de kobe (ou cognassier du Japon) présentées ici. Tomiko Sakai anime aujourd’hui une cinquantaine d’ateliers Hanamayu, principalement à Tokyo, Nagoya, Osaka et Kyoto, et agrémente de ses créations, sur demande, les plus exigeantes réalisations de la haute couture japonaise.
Natsuki Otake
Natsuki Otake, née en 1982 à Tomioka et diplômée de la Tama Art University de Tokyo, crée des œuvres surgissant d’un univers quasi-sacré « rempli d’espoir et de lumières étincelantes ». Elle compose ses Illuminated Girls, hissées par leur caractère énigmatique au rang d’idoles, sur des pièces de soie teintes selon la technique traditionnelle de réserve à la cire, appelée « batik ». Ce procédé lui permet de délimiter précisément les contours de ses figures et de soumettre à sa créativité les couleurs éclatantes qui se combinent avec énergie et subtilité.
Amaike Textile Industry
La société Amaike Textile Industry, basée à Nanao, produit le textile le plus fin et le plus léger du monde, l’Amaike Super Organza, dont les trois déclinaisons sont présentées dans l’exposition. Deux d’entre elles, 100 % polyester, concernent des tissus unis, aux grammages inédits de 5 g/m² et de 10 g/m² disponibles en plus de quatre-vingts coloris. La troisième porte sur un textile polyester (70 %) et soie (30%) traité avec un procédé de teinture appelé Silk Dynamic Gradation, permettant sur 200 centimètres de hauteur de fondre deux couleurs entre elles. Inspiré par les éléments naturels, l’air, l’eau et la lumière, sa surface lisse et souple, subtilement moirée, s’anime d’éclats lumineux, frissonnants et fugitifs.
Japan Chemical Fibers Association
La Japan Chemical Fibers Association propose les produits de la branche textile de l’un des plus grands groupes chimiques japonais, Toray Industries, spécialisé dans les fibres synthétiques, qui a mis au point un tissu 100 % polyester, le TOREX® SILLOOKDUET™, innovant et attractif. Tissé avec des fils obtenus par un mélange de polymères assurant une structure douce et légère, le tissu présente, en surface, un aspect semblable à celui de la soie et, en profondeur, les propriétés physiques exceptionnelles du matériau développé par le groupe.