Les nouvelles mascarades.

Carte blanche à Jean Boggio

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  •  © © Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
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© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
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© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
© Lyon, musée des Tissus – Pierre Verrier
Dès la réouverture du musée
Commissariat
Esclarmonde Monteil , directrice du musée des Tissus de Lyon, conservateur en chef du patrimoine
Jean Boggio , artiste
Scénographie
Charlotte Maday , production
Clara Forey , communication
Pierre Verrier et Sylvain Pretto , photographes
Anne-Lyse Gaudet, Julie Sorrel, Rodolphe Montet et Benoît Stephani , montage

Presse


Contacts

  • — Clara Forey
Dès la réouverture du musée
Commissariat
Esclarmonde Monteil , directrice du musée des Tissus de Lyon, conservateur en chef du patrimoine
Jean Boggio , artiste
Scénographie
Charlotte Maday , production
Clara Forey , communication
Pierre Verrier et Sylvain Pretto , photographes
Anne-Lyse Gaudet, Julie Sorrel, Rodolphe Montet et Benoît Stephani , montage

Presse


Contacts

  • — Clara Forey

Le musée des Tissus accueille Jean Boggio, artiste de renommée internationale et lui donne carte blanche pour exposer 40 ans de passion d’un artisan libre.


  LUMIÈRE SUR UN IMAGINAIRE FOISONNANT

Le musée des Tissus présente une exposition conçue par Jean Boggio, joaillier-orfèvre, qui investit le premier étage du musée.
Cette exposition met en lumière l’étendue de sa création artistique et son monde imaginaire foisonnant.

Après de belles expositions consacrées à deux grands créateurs de mode, Yves Saint Laurent, puis Vivienne Westwood, le musée des Tissus rend hommage aux arts décoratifs, cette fois-ci, à travers les créations de Jean Boggio.


  MASCARADES ET DOUBLE JEU

Jeu de main, jeu de masques...

Avec les créations qu’il donne à voir dans cette exposition, Jean Boggio se raconte, cœur sur la main, élément central de son travail d’artisan, tout en faisant un joyeux pied de nez à une période d’épidémie ou le masque s’impose dans nos vies.

En intitulant sa carte blanche Les nouvelles mascarades, l’artiste redonne au masque sa dimension ludique, la possibilité offerte à chacun d’être soi ou un autre, de composer avec différents personnages, entre ombre et lumière, lune et soleil.

Des personnages, il y en a plus de huit cents dans les mille et une histoires racontées par Jean Boggio et mises en scène dans les matières travaillées par l’artiste.


  DES IDÉES ET DES RÊVES CONTÉS AVEC LES MAINS

Doté d’un brevet de gemmologie d’abord et d’un CAP de joaillier-orfèvre, obtenus à Lyon à la SEPR (Société d’Enseignement Professionnel du Rhône), Jean Boggio place son savoir-faire et son imaginaire d’enfant au service d’un univers onirique en sculptant des bijoux.

Il s’affranchit rapidement des cadres établis par l’école.

Ses premières créations, des bagues de fiançailles, évoluent jusqu’à devenir de véritables supports de narration.

À partir de ses dessins d’enfants et de ses rêveries, des mondes prennent vie sur ses bijoux.

Artiste et artisan, il transforme les pierres et les métaux précieux en une jungle à la flore extraordinaire, en carnavals, mascarades, cirques et parades, en cours d’école, en vanités…


  LA PASSION DE LA MAIN

Sa formation initiale en grande partie technique, basée sur le travail manuel, lui a été profitable tout au long de son parcours. Une parfaite maîtrise du geste lui permet de mettre en forme et en volume, ses rêves dessinés. C’est la découverte du rapport à la matière qu’il faut apprendre à dompter de différentes manières selon le métal employé. Toutes les techniques auxquelles il se confronte vont lui servir à créer des passerelles vers d’autres disciplines.

Plusieurs rencontres vont ensuite l’amener à décliner ses histoires bijoux sur des objets d’arts décoratifs. Créatif multi-facettes et autodidacte, il part de l’orfèvrerie pour s’orienter progressivement vers d’autres médiums : cristal, verre, porcelaine, tapisserie, papier peint.

Il initie, via les arts décoratifs, des collaborations avec de grandes maisons : Il est sollicité par Daum ou Baccarat, pour lesquelles il invente de superbes pièces en cristal et en bronze, Chopard et la manufacture Raynaud où il rencontre la porcelaine. Puis les Émaux de Longwy et les Faïenceries de Niderviller le sollicitent. Ses pas l’amènent à Limoges où il travaille pendant quatre ans pour la célèbre manufacture de porcelaine Haviland. Éternel curieux, riche d’histoires nouvelles à mettre en scène, Il collabore également avec l’Hôtel Ritz qu’il enrichit d’une collection d’art de la table, Le Bourget pour qui il dessine une gamme de collants, ou encore Air France, concevant tout une gamme de produits sur le thème du voyage…


  AU DÉBUT DU VOYAGE, UN DESSIN

Voyage au pays des arts décoratifs, voyage dans un imaginaire sans frontière, voyage dans l’excellence des savoir-faire artisanaux de la région… C’est dans ces multiples directions que l’artiste emporte les visiteurs à travers différentes salles.

Plus qu’un joaillier-orfèvre, Jean Boggio est un conteur d’histoires. L’intégralité de son travail part de ses dessins et de ses histoires mises à plat. Dans le travail de Jean Boggio, le dessin est primordial. Tout part de là.

De cette enfance, marquée par les teintes et odeurs de la Méditerranée, lui viennent ses sources d’inspiration. Observateur, il laisse toutes les images qui l’ont bercé depuis son plus jeune âge guider ses mains pour accomplir un acte créatif. Rentrer dans les dessins de Jean Boggio nous offre une clé pour comprendre ses créations. On y découvre des détails qui se retrouvent sur ses bijoux, ses vases et d’autres objets d’ameublement.


  UN PARCOURS POÉTIQUE ET LUDIQUE

Chaque salle plonge le visiteur dans une atmosphère particulière et poétique, à travers une muséographie surprenante et enveloppante.

Dès la cour, des oliviers dorés signalent l’exposition. Au premier étage du musée, le visiteur est accueilli par cet arbre méditerranéen qui laisse filtrer la lumière à travers de grands cadres noirs. L’œil ainsi mis en éveil, la visite peut commencer.

Une première salle d’exposition est consacrée à la genèse des réalisations de l’artiste et permet de s’imprégner de son univers, de percevoir le dialogue continu entre l’enfance et le créateur d’aujourd’hui. Un jeu de mains blanches et noires, rappel du travail de l’artisan, met en scène des bijoux, des bagues, des colliers et des bracelets créés par Jean Boggio.

Au centre de la salle, son établi offre un aperçu de son atelier d’artiste.

Puis progressivement, de salle en salle, le visiteur découvre les autres supports travaillés par l’artiste : robes, papier peint, art de la table… Ces objets sont exposés dans des atmosphères oniriques entre soleil et lune, jour et nuit, jardins extraordinaires et villes imaginaires, entre simplicité et exubérance.

Les salles se répondent entre elles. Le visiteur évolue dans une sorte de balade énigmatique au cours de laquelle les objets, les dessins se répondent sous différentes formes pour recomposer un récit particulier.

L’exposition s’achève sur une ode à Bacchus, dieu du vin, de la danse et des plaisirs de la vie. Des oliviers à la vigne, cette déambulation offerte par Jean Boggio nous raconte une vie d’espoir et de fête.


  HOMMAGE AUX ARTISANS ET AUX ENTREPRISES DU TERRITOIRE

Cette carte blanche rend enfin hommage au savoir-faire lyonnais, aux artisans de la région.

Si l’artiste revendique aujourd’hui de créer sans intermédiaire, de maîtriser intégralement son process de création quel que soit le matériau utilisé, en revanche, il ne masque rien de ses multiples collaborations avec un réseau riche d’artisans et de créateurs lyonnais (Brochier, Tassinari, Bronze d’Art Français…) et défend avec vigueur l’artisanat dont il est issu.

Jean Boggio poursuit aujourd’hui son travail d’orfèvre dans son atelier situé près de Lyon, dans le beaujolais, où les vignes et la nature qui l’entoure inspirent ses créations.